débrouillard + distant + dénué de tact + persévérant + secret + agressif + solitaire + possessif + râleur + maladroit avec les mots, les gens + honnête + caractériel + empathique malgré lui

cœur déchiré, larmes asséchées, sentiments refoulés, 'faut continuer d'avancer, perdu dans la fumée, l'océan en un désert s'est transformé.
c'est quoi la douleur ? la douleur, c'est une excuse pour les faibles, ça n'existe pas, non, pas chez toi en tout cas. c'est pour les faibles et toi, t'es plus fort que ça, tu t'en relèveras. c'est ce qu'on t'a toujours dit, appris, pas de pleurs ici.
c'est quoi l'bonheur ? une sorte d'illusion, de fausse promesse, de plaisir éphémère. le bonheur et la vie sont de mèche, elles se plaisent à faire fantasmer les Hommes pour finalement leur coller une flèche et les j'ter dans la brèche. toi, tu les détestes. parce qu'ils ont décidé que tu s'rais rejeté pour l'éternité, toi, le loup solitaire, le mal-aimé.
on t'a dit pessimiste, t'es juste réaliste.
la vérité c'est que t'en as peur, du bonheur.
pourtant t'y as déjà goûté, à une de ses fragrances, et puis elle a fini par quitter ton monde gelé. l'amour, l'amère, la mer dans laquelle tu t'es noyé, tout entier.
okay, t'es blessé, t'as chialé, tu t'es blessé, tes avant-bras quand tu les r'gardes, t'as envie de gerber, vestige d'un passé à jeter. et maintenant quoi, tu comptes te laisser aller, sombrer ? t'en as vu d'autres. mais bordel, tu comptes vraiment les laisser gagner ? va s'y, gueule un bon coup, cache les peines, le désespoir, les cicatrices.
montre-leur ta haine factice, artifice.
tu veux pas l'avouer mais dans l'fond tu le sais. t'es là pour les mêmes raisons que les autres, t'es fatigué, abîmé, meurtri par les coups d'pute de la vie. t'as marché, marché, marché, jusqu'en oublier d'où tu venais. t'as ouvert les yeux et tu crois bien qu'le paysage t'as ensorcelé, parce que ton cœur quasi-inanimé, il a réussit à légèrement le réchauffer.