sa main attrape la tienne et dans une danse endiablée tu le regardes te sourire, et dans cette danse le monde autour de vous s’arrête de tourner, et dans cette danse il n’y a plus que vous. il te fait tourner, vite, vite, ferme les yeux douce enfant. pourtant dans cette danse, dans laquelle tu ne cesse de tourner, les papillons s’envolent, ton cœur se serre. tu t’arrêtes un instant, tu te réfugies dans ses bras, serre moi, encore, serre moi, jusqu’à étouffer de toi. il t'aime et pourtant il te brise, il te serre fort, si fort, que tes os craquent entre ses doigts. il n'a pas peur, ce qu'il veut c'est que toi, la femme, toi, l'enfant, que tu ne sois qu'à lui et juste à lui. tu étouffes presque. pourtant cet amour qui vous lit, tu ne peux t'en défaire. sans lui t'es perdue, sans lui tu ne vis plus.
comme toujours il a peur, ton innocence, si belle, il veut pas que tu la perdes, alors il a décidé de t'emmener là, où l'horreur de ce monde ne peut pas t'atteindre, où ses bras suffisent à t'apporter le réconfort dont tu as besoin sans que rien ne vienne tout détruire. cet endroit, c'est un calme infini et sans aucune tempête à l'horizon. c'est tout ce dont il rêve pour toi, t'es sa chose, sa callixe, son trésor, sa calice.
la porte s'ouvre et sur le pas de la porte, ta main serre la sienne, un regard échangé, il te souris, alors tu lui souris aussi, tu poses ton pieds dans cette grande demeure qui a l'air de dire entre ici on est bien, plus question de lutter, c'est ton paradis, votre paradis.