c'était comme de la neige en été, midi à quatorze heures, un poisson hors de son bocal, les arbres qui tombent et les feuilles qui restent, le papier intact et les ciseaux déchirés. c'était comme minuit en hiver, c'était comme la grêle un jour de chaleur. c'était comme une fleur sans saveur, une nuit tranquille. c'était fous. c'était eux.

gus, pourquoi le monde ne tourne plus très rond ? pourquoi les gens font tous semblant ? gus, j'ai de plus en plus de mal à vivre avec eux.
gus, j'espère que tu me comprends, j'ai tellement envie de te revoir. tellement envie de remplir mon coeur de tes mots susurrés à mon oreille, besoin de tes baisers sucrés glisser à la va vite sur mes lèvres, ton corps brûlant sur le mien, te prendre par la main et te dire que nous deux c'est aussi fort que les astres, la galaxie.

gus, j'arrive plus, j'te jure. pourtant j'en fais des efforts, mais je me sens partir, je me sens aller. mon coeur me crie de l'aider, mais c'est comme si je lui avais ordonner de se taire pour une fois, de me laisser tranquille. gus, ne me laisse pas partir avant d'avoir profiter de ta présence si idyllique.

l'endroit.
c'était là-bas, ici, quelque part. une maison en béton dans un jardin vert. et puis la cabane à vélos, aussi.
la mer derrière nous donne cette impression de liberté, de goûter à l'utopie avec délice.
l'endroit.
c'était là-bas, ici, quelque part. un lieu sans importance, une bâtisse imposante couverte de poussière, d'écume et d'espoirs.
l'endroit.
le soir, c'est magique. on a l'impression de redécouvrir le monde. on marche sur la route, on embrasse le paysage, on lui roule des pelles aussi. quelques fois.